mardi 27 novembre 2012

A propos de Machine dans tête : Sylvain Courtoux

"Ce récit d'apprentissage punk, halluciné et hallucinant, m'a vraiment tenu en haleine tout du long. Un seul mot : Yeah !" (Sylvain Courtoux)

A propos de Machine dans tête : Lucien Suel

"Machine dans tête : excellent ! J’ai apprécié cette dérive yougoslave, avec des sauts en Istrie, à Zadar, Makarska, Zagreb... Le contenu m’a beaucoup plu, la forme aussi, avec le rythme soutenu, l’emballement, l’espèce de halètement, la course, l’invention du langage, les enchâssements...
Vous avez mis tant de choses dans ce livre même si la période sur laquelle votre narration se déroule est relativement courte, mais toute une vie et même l’éternité peut apparaître dans un instant satori... Et votre texte est dense et danse.
Et puis j’ai aimé aussi vos citations musicales comme ce Lick my decals off du génial Capitaine." 

A propos de Machine dans tête : Méryl Marchetti

"J'ai pris un pied pas possible à lire Machine dans tête, lecture très forte, par montées de trente pages lues d'une traite. Puissant, entraînant, fluide, des longs passages qui [hologrammes prégnants, parois mentales maintenues en gondolement, film qui sculpte, le projecteur ne diffuse plus mais le film continue de bourgeonner] comme la traversée d'un festival dans un village colimaçon, la traversée de la rue de Paris, le bus en torture, oui beaucoup de séquences qui entravent le lecteur jusqu'à éclatement. Un texte qui serre.
Se lit d'une traite, par blocs. On surfe sur un flux, un roadhologram-movie perpétuel dans lequel le monde évolue entre les personnages, les personnages bougent et le monde se moule à leurs mouvements. 
Ce n'est pas une écriture de l'effet -une trouvaille + une trouvaille+ une trouvaille- mais la construction de vertiges, avec ses montées et ses descentes."

A propos de Machine dans tête : François Richard

"Machine dans tête, trip magnétique par excellence, c'est un très grand texte qui touche au vertige et au dérèglement des sens, un frisson sensuel autant littéraire que pictural, musical, cinématographique, qui tient aussi et surtout du chant, un chant dont on ne sait trop s'il est crépusculaire et macabre (le propos n'est pas toujours sombre mais la noirceur de fond est prégnante tout le temps, gluante même parfois) ou une électrification générale de la nuit. L'espoir et le désespoir sont confondus, j'ai pensé qu'il y avait là un judo avec les pulsions d'attirance pour la mort, les retourner contre la mort pour courir plus vite qu'elle."

La couverture du livre

L'illustration de couverture a été créée spécialement pour le livre par l'artiste G.CL4RENKO.




Présentation par l'éditeur

« je n’entends rien d’autre dans mon cerveau que le battement du sang »

Machine dans tête est un "shoot mental", le récit d'un type, Dorian Durand, lancé à travers la France et la Croatie, enchaînant visions et rencontres, avec de vastes montées d'intensités, des constructions de vertiges, dans la fatigue, l'ivresse.

Cet enchaînement continu, robotique, bourgeonnant d'actions et pensées, met à nu une certaine "machinerie" du cerveau. 

« et si je reste immobile, si je reste où je suis, je n’arrête pas, silencieusement, obstinément, d’aller de là où je suis vers là où je suis… »

Ce livre est un livre de route et un livre-cerveau, un BildPunksRoman, une électrification générale de la nuit -espoir et désespoir confondus-, jusqu'à ce que les temps et les lieux et les parlers se mélangent et se condensent en un texte punk hardcore, no wave, pré-mutantiste, halluciné et hallucinant, haletant, radical, fun, un feu d'artifice de folie furieuse.

« je me répète cette phrase : un remède dans le mouvement, un remède dans le mouvement »